Il a été proposé à 91 collègues de prendre appui sur la phrase de Lacan qui leur était envoyée pour présenter (en 7000 signes, espaces compris) une séquence clinique, de leur choix, qui met en relief la praxis lacanienne de la psychanalyse.

… suite de 11 à 20.

11) Séminaire XI, p. 11 – « Qu’est-ce qu’une praxis ? (…) C’est le terme le plus large pour désigner une action concertée par l’homme, quelle qu’elle soit, qui le met en mesure de traiter le réel par le symbolique. Qu’il y rencontre plus ou moins d’imaginaire ne prend, ici, que valeur secondaire. » – Rodolphe Adam

12) Séminaire XI, p. 119 – « Faire appel à une partie saine du sujet, qui serait là dans le réel, (…), c’est méconnaître que c’est justement cette partie-là qui est intéressée dans le transfert, que c’est elle qui ferme la porte, ou la fenêtre, ou les volets, comme vous voudrez – et que la belle, avec qui on veut parler, est là derrière, qui ne demande qu’à les rouvrir, les volets. C’est bien pour ça que c’est à ce moment que l’interprétation devient décisive, car c’est à la belle qu’on a à s’adresser. » – Caroline Leduc

13) Séminaire XI, p. 137-138 – « Le transfert est la mise en acte de la réalité de l’inconscient. (…) La réalité de l’inconscient, c’est – vérité insoutenable – la réalité sexuelle. » – Patrick Monribot

14) Séminaire XI, p. 229 – « C’est pourquoi, derrière l’amour dit de transfert, nous pouvons dire ce qu’il y a – c’est l’affirmation du lien du désir de l’analyste au désir du patient. » – Marina Frangiadaki

15) Séminaire XI, p. 246 – « C’est pour autant que le désir de l’analyste, qui reste un x, tend dans le sens exactement contraire à l’identification, que le franchissement du plan de l’identification est possible, par l’intermédiaire de la séparation du sujet dans l’expérience. » – Alain Merlet

16) Séminaire XI, p. 248 – « Le désir de l’analyste n’est pas un désir pur. C’est un désir d’obtenir la différence absolue, celle qui intervient quand, confronté au signifiantprimordial, le sujet vient, pour la première fois, en position de s’y assujettir. » – Rose-Paule Vinciguerra

17) « Note italienne », Autres écrits, p. 308 – « Car j’ai posé, d’autre part, que c’est du pas-tout que relève l’analyste. (//) Pas-tout être à parler ne saurait s’autoriser à faire un analyste. » – Jo Attié

18) « La logique du fantasme », Autres écrits, p. 326 – « Le fantasme, pour prendre les choses au niveau de l’interprétation, y fait fonction de l’axiome, c’est-à-dire se distingue des lois de déduction variables, qui spécifient, dans chaque structure, la réduction des symptômes, d’y figurer sous un mode constant. (//) Ainsi rendu au clavierlogique, le fantasme ne lui fera que mieux sentir (à l’analyste) la place qu’il tient pour le sujet. C’est la même que le clavier logique désigne, et c’est la place du réel. » – Pierre-Gilles Guéguen

19) « La logique du fantasme », Autres écrits, p. 326 – « Car il se voit aux mises en acte du névrosé, que le fantasme, il ne l’approche qu’à la lorgnette, tout occupé qu’il est à sustenter le désir de l’Autre en le tenant, de diverses façons, en haleine. Le psychanalyste pourrait ne pas se faire son servant. » – Hervé Castanet

20) « La méprise du sujet supposé savoir », Autres écrits, p. 331 – Voilà qui nous introduit peut être mieux à cet aspect de l’inconscient par quoi il ne s’ouvre pas tant qu’il ne s’ensuive qu’il se ferme. » – Jean-Pierre Klotz

les mots en italique sont de nous.
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