Il a été proposé à 91 collègues de prendre appui sur la phrase de Lacan qui leur était envoyée pour présenter (en 7000 signes, espaces compris) une séquence clinique, de leur choix, qui met en relief la praxis lacanienne de la psychanalyse.

… suite de 41 à 50.

41) « L’étourdit », Autres écrits, p. 473 – « L’interprétation (…) porte sur la cause du désir, cause qu’elle révèle, ceci de la demande qui de son modal enveloppe l’ensemble des dits. » – Marie-Hélène Blancard

42) « L’étourdit », Autres écrits, p. 483 – « Le non-enseignable, je l’ai fait mathème de l’assurer de la fixion de l’opinion vraie, fixion écrite avec un x, mais non sans ressource d’équivoque. » – Leonardo Gorostiza

43) « L’étourdit », Autres écrits, p. 487 [« L’analyste n’est pas le représentant de la réalité », cf., Écrits, p. 607] – « L’analysant ne termine qu’à faire de l’objet (a) le représentant de la représentation de son analyste. » – Bernard Seynhaeve

44) Séminaire Encore, p. 11 – « J’écrirai la phrase suivante – La jouissance de l’Autre, de l’Autre avec un grand A, du corps de l’Autre qui le symbolise, n’est pas le signe de l’amour. » – Alexandre Stevens

45) Séminaire Encore, p. 27 – « Je dirai que le signifiant se situe au niveau de la substance jouissante. Le signifiant, c’est la cause de la jouissance. Sans le signifiant, comment même aborder cette partie du corps ? Comment, sans le signifiant, centrer ce quelque chose qui, de la jouissance, est la cause matérielle ? » – Bénédicte Jullien

46) Séminaire Encore, p. 37 – « Ce dont il s’agit, dans le discours analytique, c’est toujours ceci – à ce qui s’énonce de signifiant, vous donnez une autre lecture que ce qu’il signifie. » – Sophie Marret-Maleval

47) Séminaire Encore, p. 55 – « L’objet, c’est un raté. L’essence de l’objet, c’est le ratage. (//) Vous remarquerez que j’ai parlé de l’essence, tout comme Aristote. Et après ? Ça veut dire que ces vieux mots sont tout à fait utilisables. » – Carolina Koretzky

48) Séminaire Encore, p. 63-64 (cf., aussi, Autres écrits, p. 516) – « Il faut bien partir de ceci que ce Y a d’l’Un est à prendre de l’accent qu’il y a de l’Un tout seul. C’est de là que se saisit le nerf de ce qu’il nous faut bien appeler du nom dont la chose retentit tout au cours des siècles, à savoir l’amour. (//) Dans l’analyse, nous n’avons affaire qu’à ça, et ce n’est pas par une autre voie qu’elle opère. » – Guy Briole

49) Séminaire Encore, p. 74 – « En effet, un discours comme l’analytique vise au sens. (…) Ce que le discours analytique fait surgir, c’est justement l’idée que ce sens est du semblant. Si le discours analytique indique que ce sens est sexuel, ce ne peut être qu’à rendre raison de sa limite. Il n’y a nulle part de dernier mot si ce n’est au sens où mot, c’est motus – j’y ai déjà insisté. » – Anne Ganivet-Poumellec

50) Séminaire Encore, p. 88 – « L’analyse est venue nous annoncer qu’il y a du savoir qui ne se sait pas, un savoir qui se supporte du signifiant comme tel. » – Laura Petrosino

les mots en italique sont de nous.
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