La Librairie Grangier invitait Jacques-Alain Miller à Dijon samedi dernier, 24 septembre. La Mairie avait offert pour sa conférence la Salle des Etats de Bourgogne. Il fut accueilli chaleureusement à l’Hôtel de ville par François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, que nous remercions vivement.
Devant deux cent personnes attentives et sensibles, Jacques-Alain Miller évoqua des souvenirs : du lycéen qu’il fut, et qui rentrait vite à la maison pour s’adonner à sa passion pour la grammaire ; de l’étudiant surpris d’être invité un mois chez Lacan, et qui lui propose de ranger méthodiquement sa bibliothèque ; du rédacteur des séminaires, qu’il ne s’agit pas de rédiger mais d’établir, tel un artisan ! – de débroussailler jusqu’à en retrouver l’ossature, à partir de son plaisir pour la grammaire, la logique formelle, et son enracinement dans l’histoire et la littérature françaises.
​Cet après-midi que Jacques-Alain Miller a qualifié de causerie fut un moment de psychanalyse, construit comme un mot d’esprit, où il prit le risque d’en extraire l’objet regard, de ses souvenirs, de l’actualité, des questions de la salle.
Sa conclusion fut de nous rappeler la situation de Rafah Nached, et de nous informer de toutes les démarches actuelles en cours et futures..

 

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