UN TOUR DE FORCE par Judith Miller, suivi du BILLET de Jo Attié

UN TOUR DE FORCE par Judith Miller
Comme prévu, nous sommes allés voir Finnegans wake  chapitre 1, au Théâtre de l’Aquarium samedi dernier. Nathalie Georges nous a devancés, et l’a dit  très justement. J’insiste : ne ratez pas ce spectacle !
Personne ne sera déçu  de ce qu’il réserve au public, joycien ou pas, psychanalyste ou pas, lacanien ou pas, chacun y entrera : lecture et énonciation de Joyce  assurées. A quand les chapitres suivants sur scène ?
Le premier  invite  chacun à poursuivre ou à recommencer la lecture (à voix haute), dans la version originale ou dans la traduction  d’André Dubouchet, plus “poétique” (disait Jacques Aubert à juste titre samedi) ou dans  celle  qu’a choisie Antoine Caubet.
C’est un spectacle  remarquable que   réservent Sharif Andoura – Finnegans   émouvant, attachant, et stupéfiant tant pour sa mémoire, son geste, sa diction, sa poésie, et  son metteur en scène, Antoine Caubet,  qui a choisi une  équipe à leur hauteur (décor, éclairage, costumes, son).
Nous avons  rendez-vous  avec  eux à l’ECF, le 13 février prochain pour poursuivre des échanges  qui ont si bien commencé.

LE BILLET de Jo Attié
Comme cela a été amplement annoncé, la représentation du premier chapitre de Finnegans Wake au théâtre de l’Aquarium a eu lieu le samedi 21 janvier.
Cette représentation constitue un évènement théâtral majeur. Pas seulement à cause de Joyce, pas seulement à cause de Finnegans, pas seulement à cause de Lacan. Mais surtout à cause du travail du metteur en scène Antoine Caubet, et du comédien Scharif Andoura, roux comme un irlandais, et syro-belge par ses origines. Juste de quoi opérer un certain mélange qui doit convenir à Finnegans.
C’est à ne pas manquer bien sûr, tant qu’il y a des places disponibles bien sûr.

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