• Non – Sharif Andoura répond à une question du public – ce n’était pas facile à apprendre. J’y ai passé l’été, sur les rives du lac de Neuchâtel…
​• Vous savez, lui dit Daniel Ferrer, qu’en écrivant Wake, Joyce buvait du vin de Neuchâtel…
​Il ne savait pas.

​La salle était comble. L’événement avait lieu, le texte était porté, traversé, métamorphosé. Il flottait sous les nues, au bord des bords pulsatiles de la Liffey, abordait lalanglaise, la doublait, la laissant sur son erre, tandis que la « traduction » de Philippe Lavergne prenait le vent, abordait la scène noire et y propulsait ce corps quadrillé de grands carreaux, mi Holmes, mi Auguste, et surtout cette face extraordinaire de mobilité, qu’il allait occuper en toutes ses parties ô combien plus nombreuses et diverses que son « tout » soudain pulvérisé, et remodeler sans fin.

​Une dame de l’assistance avait reconnu la voix de Joyce, 10 secondes prélevées par Antoine Caubet dans les quelques minutes enregistrées d’une lecture de Wake par son auteur, et glissées dans la bande son ; on l’applaudit.

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