Editorial par Angelina Harari

A l’occasion de ce premier Papers de l’année, nous souhaitons à tous nos meilleurs vœux de bonheur pour 2012 ! Changement d’année qui nous rapproche du VIIIe Congrès de l’AMP. Papers 8 nous apporte trois textes de collègues de l’AMP ; trois modes de comprendre les effets de l’ordre symbolique au XXIe siècle dans la direction de la cure.

Éric Laurent et Heloisa Caldas signalent le versant de la psychanalyse à faire résistance à l’ordre symbolique en ce début de XXIe siècle. Pour sa part, Luis Tudanca s’intéresse à la biopolitique. Il l’aborde à partir de l’origine du terme, en passant par Foucault, mais aussi – et principalement – il la réfère au symptôme de la psychanalyse et à sa socialisation. Pour Éric Laurent, dialoguer avec le discours dominant, depuis Freud avec la neurologie et la biologie, doit amener à montrer (et c’est la contribution de la psychanalyse) ce qui existe d’irréductible dans l’expérience analytique. A travers les temps, les savoirs s’accumulent, se substituent, se déplacent, alors que la civilisation elle-même est en constante transformation et qu’il y a toujours de nouveaux problèmes à résoudre. Heloisa Caldas aborde le dernier film d’Almodovar – La piel que habito – en montrant qu’il ne s’agit pas pour la psychanalyse de boucher le trou du savoir, car il y a toujours un reste qui ne peut se montrer, se dire ou se faire. Le texte de Luis Tudanca n’est publié qu’en partie dans ce numéro, aussi je vous 2 renvoie à Papers 9 pour découvrir toute la dimension de sa contribution à l’ordre symbolique au XXIe siècle et ses conséquences.

(Traduction Antonia Gueudar Delahaye et Nicolás Landriscin)

Un surmoi sur mesure Entretien avec Éric Laurent sur le nouvel ordre symbolique au XXIe siècle

Sauver la peau qu’on habite por Heloisa Caldas

Une lecture impolitique de la Biopolitique (partie 1) por Luis Tudanca

Pour lire Papers n°8, cliquez ici

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